De la contrainte naît la créativité
Ça, je ne sais pas et ne vais pas entrer dans une réflexion philosophique que de toute façon je n’arriverai pas à conduire d’un bout à l’autre. Car voyez-vous, je m’égare très vite en ce moment. Enfin, mon esprit s’égare car moi j’arrive à ne pas me perdre entre mon lit, mon bureau à domicile, la cuisine et la salle de bain. Question trajet, là je suis au top et même avec mon foutu sens de l’orientation, je gère sans encombre !
Mon esprit en revanche a tendance à vite prendre la tangente et à se perdre dans des contrées lointaines. Sûrement ma façon de voyager en ces temps de confinement…
Une chose est certaine : il faut faire avec ce qu’on a. Je pioche donc dans mes réserves et en profite pour écouler les chutes : Là, un magnifique lin dans lequel quatre serviettes de table ont été taillées, là des écheveaux de fil DMC laissés à l’abandon depuis de nombreuses années, là un morceau de coton dont le motif a servi de modèle.
Une autre chose est certaine : je prends mon temps, je couds et brode à la vitesse de la tortue, car rien ne sert de courir en ces temps de disette relationnelle.
Fournitures de ma réserve.
Faire avec ce qu'on a et comme on peut...